Nous voici à nouveau saisis par le cou, maintenus à quai, à remuer les cendres.
Imaginaire anorexique, déconfit sédentaire, l’envers finira par avoir mal au derrière.
Il y a pourtant beaucoup à faire, bientôt on brûlera à nouveau les sorcières !
Il faut voler les bûches, les fagots, les torches, tout, autant qu’on peut.
Il faut ramasser les châtaignes, construire les tanières, des réseaux de fourmis.
Jeter des ponts, les faire sauter. Creuser des douves et des abris.
Préparer le siège. Consolider son nid.
Al weer bij de nek gegrepen, aan wal gehouden, wroetend in de as.
Anorectische verbeelding, gezeten en verslagen, de keerzijde krijgt pijn aan zijn gat.
Er is nochtans veel te doen, weldra worden de heksen terug verbrand!
We moeten de houtblokken, de takken, de toortsen stelen, alles, zolang de voorraad strekt.
Kastanjes rapen, nissen delven, termietenheuvels bouwen.
Bruggen slaan en ze opblazen. Schuilplaatsen en slotgrachten graven.
Het beleg bereiden. Zijn nest schoeien.
Vertaling: Léo Beeckman